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L’échographie d’effort et de stress pharmacologique

A quoi ça sert ?

Cet examen reproduit les conditions de survenue d’une angine de poitrine ou d’un essoufflement, de malaises et permet d’en identifier la cause (coronaire, valvulaire, rythmologique).

Comment ça se passe ?

Deux possibilités :

– L’échographie d’effort est réalisée sur une table d’examen couplée à un vélo ergométrique. Le patient est en position semi couchée. Dans certains cas (suivi des patients atteints de cardiomyopathie hypertrophiques obstructives, de valvulopathie ou pour certains bilans de dyspnée) le patient est équipé en plus d’un masque permettant de mesurer la consommation d’oxygène. C’est l’échocardiographie d’effort métabolique, technique développée uniquement sur quelques centres internationaux et disponible à Nantes.

– L’échographie de stress pharmacologique : une perfusion est posée et un produit tonicardiaque (la dobutamine complétée au besoin par de l’atropine) est injecté à doses progressivement croissantes pour simuler un effort.

Dans les deux cas, l’examen est réalisé sous surveillance médicale (par un.e cardiologue assisté d’un.e infirmièr.e) à proximité immédiate d’un secteur de réanimation. L’électrocardiogramme, la fréquence cardiaque, la tension artérielle et les images d’échocardiographie sont acquises dans le même temps.

Quelles précautions particulières faut-il prendre ?

Aucune, sauf si le cardiologue demande d’arrêter certains traitements avant l’examen. Le patient doit venir avec une tenue de sport adaptée c’est-à-dire brassière pour les femmes, pantalon de jogging et chaussures fermées.